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Conclusion

      D’un point de vue industriel, les années 2010 auront été marquées par l’arrivée d’une nouvelle technologie: la fabrication additive. En revanche, si le phénomène Impression 3D s’emballe depuis quelques années, le procédé existe pourtant depuis le milieu des années 1980. C’est pourquoi, de plus en plus présente dans les médias ces dernières années nous avons tenu à mettre l’accent sur cette évolution fin 2016 et début 2017.

 

     Tout d’abord, l’impression 3D est un domaine très vaste composé de beaucoup de techniques très différentes les unes des autres et qui présente des caractéristiques et des particularités très différentes. Toutes sont susceptibles d’améliorer l’industrie d’aujourd’hui, néanmoins, apparues avant les autres et de ce fait plus expérimentées, privilégiées par les scientifiques du XXème siècle, le Dépôt de Matière Fondue (FDM: Fused Deposition Modelling) et le Frittage Sélectif par Laser plus connu sous le nom anglais : Selectif Laser Sintering (SLS) sont les deux techniques les plus connues et utilisées à l'heure actuelle. Par ailleurs, les matériaux utilisés diffèrent d’une technique à une autre, la qualité produite, et le principe de fonctionnement également. En revanche, sur ce dernier point on peut trouver néanmoins quelques similitudes, l’ensemble des techniques de fabrication additive connues et utilisées à l’heure actuelle travaille à partir d’un logiciel de modélisation 3D ou modeleur 3D communément appelé CAO (Conception Assisté par Ordinateur) qui crée des scènes 3D, composées de formes complexes, ou objets en trois dimensions à partir de primitive base. En outre,  pour des formes très complexe comme la représentation très réaliste en figurine 3D d'une personne on peut avoir recours à un scanner 3D; bien que très rare, peu utilisée et beaucoup moins précise, cette technologie présente l'avantage de pouvoir réaliser des trois-dimensions qu'il serait impossible à modéliser d'une façon manuelle. 

 

     De plus, nombreux sont les domaines d’application de l’imprimante 3D, de la mode à l’architecture en passant par l'aéronautique pas un seul domaine n’échappe au phénomène. Mais si il y a bien un secteur où elle excelle et où ses effets sont les plus significatifs c’est bien dans celui de la santé ou du médical. Souvent considérés comme “la nouvelle fabrique du corps humain” l’impression 3D a notamment permis à Teddy Ward, un jeune Californien de 7 ans qui a bénéficié, le 14 Novembre 2016 d’une prothèse pour son crâne. En outre, une Imprimante 3D est tout à fait accessible pour les particuliers de par ses dimension tout d’abord puis par son prix dans un second temps en témoigne par exemple la commercialisation de plusieurs imprimantes notamment dans le secteur de l’alimentaire par l’entreprise Print2Taste. Ainsi, l’imprimante 3D s’invite dans le quotidien et pourrait de ce fait poser des problème de législation : contrefaçon, brevet, marque pourrait être le préjudice de la fabrication additive.

 

    Enfin,  lorsque l’on étudie une entreprise industrielle quelconque issu de la mécanisation du début du XIXème siècle on se rend très vite compte que l’élaboration d’une pièce mécanique avec de telles machines est périlleuse, complexe et fait surtout intervenir de nombreuses machines dans l’élaboration d’un seul produit. Effectivement l’imprimante 3D, décrit par les médias comme capable de remplacer ces machines, peut fabriquer à elle seul, d’un seul bloc, la pièce à fabriquer. Cependant, à l’instar de l’entreprise Cantal Mécanique Outillage les entreprises ne sont pas à l’heure actuelle convaincu à l’idée de remplacer leurs machines conventionnelles par de la fabrication additive : de même prix, la fabrication additive est moins productive et la qualité produite est moins satisfaisante en comparaison aux machines industrielles classique. Cette difficulté pour cette technique de fabrication à s’imposer dans l’industrie mondial et/ou française on l’a doit à une volonté, celle des scientifiques du XXème siècle, qui ont privilégier l'expérimentation de plusieurs techniques de fabrication additive au développement complet d’une seul.  En conséquence, l’impression 3D est présente dans de nombreux secteurs d’activités, mais à l’image de l’utilisation qu’en font les entreprises Osmose Impression et communication  et Auriplast, ne parvient pas à s’imposer dans l’industrie et est plutôt utilisé dans le prototypage: dans la réalisation de maquette ou de maquette très détaillée. En revanche, la fabrication additive est très utile et efficace dans ce domaine ce qui la rend totalement indispensable dans le circuit de production des industries d’aujourd’hui: elle représente un gain de temps pour le prototypage et les essais avant la mise sur le marché des produits.  


    Suite à ce travail de recherche et d’investigation autour de l’imprimante 3D son fonctionnement, son industrialisation et son apport dans l’industrie nous pourrions étudier de manière plus approfondie la transition qu’est en train de connaître l’industrie mondiale et qui va certainement se poursuivre dans les prochaines années de façon à remplacer définitivement les machines traditionnelles issues de la mécanisation par le passé et qui procède pour les  principales par enlèvement de matière en opposition à la fabrication additive: ajout de matière et empilement de couches successives.

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